Patty Diphusa ou la vénus des lavabos

PATTY DIPHUSA, « SEX SYMBOLE INTERNATIONAL » - « STAR DU PORNO », RACONTE SES MEMOIRES. PATTY NE DORT JAMAIS, car ELLE A BEAUCOUP DE CHOSES A vivre; florilège :

* Je déteste être surprise, mais parfois l’imprévu aide quelqu’un à se trouver.
* Je suis tout de même allée jusqu’à me poser les typiques questions des années soixante, du style : « Qu’est-ce que je fais ici ? » « Quel sens a tout cela ? »
*
Je crois qu’aujourd’hui nous avons besoin tous les deux d’un peu de tendresse, mais nous allons baiser, nous ne ferons rien d’autre, car je ne dors jamais. Malgré la tendresse dont j’ai tellement besoin.

* Je ne me suicide par amour pour personne.

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- photos © Jeanne Quattropani

Patty Diphusa parle donc du quotidien, tout y passe : les états d’âme, les émotions, l’argent, la sexualité, l’autre et soi-même. Le propos de Patty n’est pourtant pas le quotidien, mais ce qu’elle fait de ce quotidien ; de comment elle le transforme. Un regard critique sur notre monde.

patty: La réalité imite le porno
apprehendee sans imaginaire, La réalité est sans interet
LE POINT DE VUE DE PATTY DIPHUSA C’EST LE POINT DE VUE DE L’IMAGINAIRE

curiosité !
Le spectacle « Patty Diphusa ou la vénus des lavabos » a été joué soit dans sa version normale, intégrale ; soit dans une version par épisodes.
Les représentations par épisodes ont eu lieu au cinéma Bellevaux à Lausanne (au nombre de 12) et au cinéma Rex à Vevey (3). Dans ce cas, les spectateurs venaient pour une demi-heure de théâtre et un film d’Almodòvar. Pendant la demi-heure de théâtre les interprètes jouaient un des trois épisodes qui rendaient compte des « Mémoires » de Patty. Trois épisodes de suite = la représentation intégrale. Les films d’Almodovar qui ont été projetés sont: Atame (au terme du 1er épisode) – Carne tremula (pour le 2ème épisode) – Hable con ella (3ème et dernier épisode).

Presse – extraits

La Chronique de Jacques Poget du 21 mars 2009 - Matinales Espace2

24Heures, 28 mars 2009, michel caspary
Elodie Bordas est l’héroïne gracieuse et piquante d’une création insolite, Patty Diphusa ou la Vénus des lavabos, mêlant théâtre et chansons, qui se joue au Cinéma Bellevaux, à Lausanne, sur une scène aménagée devant l’écran. Elle y incarne une star internationale du porno qui déballe sa vie comme un préservatif : avec délicatesse.
(…)
« Patty Diphusa a un côté très cru dans sa façon de parler, glisse Elodie Bordas, Elle se fout du regard des autres, elle est sans tricherie, sans concession. Le metteur en scène Giorgio Brasey, cependant, n’a pas travaillé sur la vulgarité du personnage, mais sur sa sensibilité. J’ai aimé sa façon de ne rien imposer pendant les répétitions, de ne pas avoir une idée fantasmée du personnage sur moi. »
(…)
Elodie Bordas serait donc comme une fée extravertie, à la fois lucide et mélancolique, entourée par deux trolls qui ont les traits de la comédienne Stefania Pinnelli et de la chanteuse Gaëlle Graf.

Le Temps / Sortir, 16 avril 2009, Marie-Pierre Genecand
(…) Georges Brasey, dans Pour solde de tout compte, a déjà montré sa capacité à parler des marginaux au destin brisé. Sauf qu’ici, la charge sera plus caustique et spectaculaire que dramatique.

24Heures, 2-3 mai 2009, michel caspary
(…) Regard critique et humour caustique : le metteur en scène, Giorgio Brasey, a su capter l’esprit du cinéaste avec malice et sensibilité. Théâtre et chansons se complètent ici délicatement (grâce également à Gaëlle Graf et Stefania Pinnelli)

le nouvelliste, 14 mai 2009, christine savioz
(…) L’occasion de découvrir les mémoires d’une « star internationale du porno » dont l’appétit de vivre est tel qu’il l’empêche de dormir.

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