Sâgigsisimârnapok (*)
(*) « ce qui vous donne un beau visage » en langue inouit
d’après "UN RECIT QUI DONNE UN BEAU VISAGE" de Jörn Riel, "L’ENFANT DRAMATIQUE" de Edward Bond et "les évangiles apocryphes de la nativité et de l’enfance"

adaptation et mise en scène : Giorgio Brasey
créé à Lausanne, Théâtre 2.21, du 11 février au 2 mars 2003

(En raison de l’incendie qui peu de jours avant la 1ère a ravagé le théâtre 2.21, Sagigsisimârnapok a été chaleureusement accueilli et représenté au théâtre de Vidy)

interprétation : Maureen Chiché-Mayoraz (la nourrice Aviaja) Anne-Frédérique Rochat (la vierge Marie) Jacques Gardel (Pete et Jeobald) Charles Joris (Sam et Small Johnson) Yannick Rosset (Agojaraq) Arthur Besson (Gilbert) Anne-Sylvie Casagrande (le chaman Ivitaq)
équipe de réalisation : Arthur Besson et Anne-Sylvie Casagrande (musique / clarinettes, flûtes et voix) Caroline Emmelot (scénographie) Nicolas Mayoraz (lumières) Renaud Berger (régie) Karine Dubois (costumes) Nathalie Mouchnino (maquillages)

© Mercedes Riedy

Si un récit est drôle, si cela vous fait rire, et si vous riez, cela vous donne un beau visage. Cette fable raconte l’enfance d’Agojaraq, jeune métis eskimo entouré de ses cinq pères possibles et de sa vieille nourrice Aviaja.

>> presse et compléments d'informations

AGOJARAQ: J’ai deux pères. En vérité, j’aurais sans doute dû en avoir cinq, mais…
On ne parlait jamais de mère dans la maison de Pete et, comme j’étais loin de me douter de la nécessité d’une telle créature, elle ne me manquait pas le moins du monde.

(extrait de l’adaptation théâtrale)

Eduquer un enfant signifie lui permettre de porter témoignage sur sa vie. En portant témoignage, l’enfant enregistre les faits, il essaie d’apprendre les valeurs qui ordonnent le monde, il recherche l’intelligibilité et la justice.
Mais auprès de qui l’enfant doit-il porter témoignage ?

(Edward Bond, L’enfant dramatique, extrait de l’adaptation théâtrale)